Une enquête exclusive de The Economist réalisée avec le soutien de Chiesi
Milan, Italie, 07 septembre 2023 – À l’occasion de la « Journée internationale de l’air pur pour des ciels bleus » menée à l’initiative des Nations-Unies, The Economist Impact publie son rapport « Un air plus pur, des poumons plus sains, des vies meilleures : la corrélation entre qualité de l’air, inégalités socio-économiques en santé et pathologies respiratoires ».
Le rapport est soutenu par le laboratoire Chiesi, groupe biopharmaceutique international, spécialiste des pathologies respiratoires. A l’occasion de la présentation des conclusions de ce rapport, une table ronde inédite est organisée à Milan, réunissant un panel d’experts constitué de professionnels de santé, experts de l’environnement, scientifiques et associations de patients ; elle a pour objet les « Points de vue et perspectives des patients quant à l'impact du changement climatique sur la santé respiratoire et le bien-être »1. Cette opération vise notamment à promouvoir une meilleure compréhension et coopération entre experts de la santé et spécialistes du développement durable.
Le retour d’expérience de 500 patients atteints de pathologies respiratoires en France, Italie, Allemagne, Espagne et au Royaume-Uni, ainsi que la revue de littérature suggèrent que les impacts liés au changement climatique sont significatifs en termes de qualité de vie et de bien- être. Le rapport explore également la corrélation entre impact du changement climatique et déterminants sociaux – éducation, niveau de revenu et statut socio-économique.
Sur la base de ces conclusions, Chiesi émet les propositions suivantes :
« Lors de l’élaboration de politiques de santé publique en matière de santé respiratoire, le point de vue et le vécu des patients sont trop souvent ignorés. Ce rapport inédit donne la parole aux patients souffrant de pathologies respiratoires sur les problématiques qu’ils peuvent rencontrer dans un contexte de changement climatique ; et propose des pistes d’actions pour les pouvoirs publics » indique Gerard Dunleavy, consultant chez The Economist Impact.
Malgré une amélioration globale de la qualité de l'air dans les cinq pays2 concernés par l’enquête, la pollution atmosphérique reste une préoccupation majeure en matière de santé pour les Européens3 :
« La crise climatique est une crise sanitaire. Ce rapport confirme la nécessité d’inclure les points de vue et le vécu des patients lors de l’évaluation d’éléments qui sont interconnectés, comme le bien-être des patients et le développement de solutions », déclare Carmen Dell’Anna, directrice des Affaires médicales du groupe Chiesi. « Les décideurs politiques doivent prendre en compte les interactions entre changement climatique, facteurs socio-économiques & santé et bien-être des patients. Chez Chiesi, nous sommes engagés à renforcer les actions de sensibilisation quant à l’impact environnemental sur les maladies respiratoires, au-delà de la mise à disposition de nos produits de santé ».
Selon la présidente de la Fondation Ella Roberta, membre du panel d’experts intervenant à la table ronde « La Fondation Ella Roberta croit en un monde où chacun peut respirer un air exempt de pollution toxique, quel que soit l'endroit où il vit, sa situation économique ou son origine ethnique. Nous constatons des niveaux illégaux de pollution atmosphérique en Europe et le rapport insiste sur les raisons pour lesquelles nous devons inscrire ce sujet parmi les priorités politiques. La pollution de l’air tue – ceci ne doit pas être une fatalité. Si aucune action n’est mise en œuvre pour changer la situation actuelle, des enfants comme Ella continueront de mourir ».
Les patients vivant dans des zones où la qualité de l’air est mauvaise sont davantage susceptibles d’être préoccupés par la détérioration de leur état de santé (44 %) que ceux vivant dans des zones où la qualité de l’air est bonne (28 %). La mauvaise qualité de l’air peut constituer un obstacle supplémentaire à l’amélioration de la santé des patients : plus de la moitié des personnes interrogées déclarent éviter les activités de plein air, physiques ou sociales, avec un impact négatif sur leur bien-être.
« Il est surprenant que des décès évitables continuent de faire des victimes au XXIème siècle. Les maladies respiratoires chroniques (MRC) sont en constante augmentation du fait de la mauvaise qualité de l’air et de la pollution atmosphérique, elle-même aggravée par le changement climatique. Il est aujourd’hui nécessaire de s’intéresser plus largement aux implications de la crise climatique sur la qualité de l’air. Un travail de concertation sera essentiel pour mieux diagnostiquer, traiter et surtout prévenir les maladies respiratoires », conclut Arzu Yorgancıoğlu, présidente de l'Initiative mondiale contre l'asthme (GINA).
À propos du groupe Chiesi
CHIESI est un groupe familial biopharmaceutique italien proposant des solutions thérapeutiques innovantes aux patients dans ses trois domaines d'expertise : AIR (produits et solutions pour les maladies respiratoires du nouveau-né à l'adulte), RARE (traitements pour les maladies rares et ultra-rares), CARE (produits et services en transplantation rénale et hépatique) et prévention (micronutrition).
Regroupant près de 6 500 collaborateurs dans le monde, CHIESI est présent en France sur l'ensemble de la chaîne de valeur ajoutée – R&D, production, distribution et mise à disposition auprès des professionnels de santé et des patients - avec un chiffre d'affaires atteignant près de 175 M€ en 2022.
Certifié B Corp, CHIESI s'engage dans l'amélioration de la qualité de vie des patients, de manière responsable et durable envers la Société et l'environnement. Depuis avril 2021, CHIESI France est le premier laboratoire pharmaceutique Société à Mission.
À propos de l’enquête réalisée par The Economist, avec le soutien de Chiesi
L’enquête menée en juin 2023 est réalisée auprès de 500 patients -également répartis entre la France, l’Allemagne, l’Italie, l’Espagne et le Royaume-Uni- dont 86 % de patients asthmatiques, 20 % souffrant de broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO), et 4 % atteints de pneumonie récurrente. La situation socio-économique des répondants est la suivante : 35 % d’entre eux perçoivent des revenus individuels annuels inférieurs à 38 000 euros ; 34 % perçoivent des revenus individuels annuels moyens compris entre 38 000 euros et 103 000 euros annuels ; 31 % d’entre eux perçoivent des revenus individuels annuels supérieurs à 103 000 euros. 47 % des personnes interviewées résident dans les grandes unités urbaines, 33 % dans des villes moyennes et 20 % d’entre elles vivent en zone rurale. Enfin, le niveau de diplômes des personnes interrogées est tel que 29 % d’entre elles n’ont aucun diplôme ou seulement le brevet des collèges, 45 % détiennent un diplôme de niveau BAC, et 19 % d’un diplôme de niveau BAC+5.
Contacts presse Chiesi France
Neil Bernard
Public Affairs, Market Access & Communication Director
Julia François-Bouet
Public Affairs, Patient Advocacy & Communication Associate Director
Caroline Brive
Communication manager
[1] Economist Impact. Cleaner air, clearer lungs, better lives: exploring the intersection of air quality, health inequalities and lung health. London: Economist Impact, 2023. Available from: https://impact.economist.com/perspectives/health/cleaner-air-clearer-lungs-better-lives
[2] Economist Impact. Cleaner air, clearer lungs, better lives: exploring the intersection of air quality, health inequalities and lung health. London: Economist Impact, 2023. Available from: https://impact.economist.com/perspectives/health/cleaner-air-clearer-lungs-better-lives
[3] European Environment Agency. Europe’s air quality status 2022. Copenhagen: European Environment Agency, 2022. Available from: https://www.eea.europa.eu/publications/status-of-air-quality-in-Europe-2022