Depuis la première transplantation jusqu’à aujourd’hui, de nombreuses découvertes majeures ont été effectuées, aussi bien au niveau chirurgical que dans le suivi grâce à des thérapies immunosuppressives toujours plus innovantes.
Malgré ces nombreuses avancées et la présence de traitements immunosuppresseurs efficaces, le taux de rejet reste encore à 10% et peut donc encore être diminué.
Le laboratoire Chiesi est un des leaders dans les domaines de la néonatologie, de l’asthme, de la BPCO et des maladies rares.
Fort d’une grande expertise dans le domaine hospitalier, de la médecine de spécialité et dans l’innovation médicale de pointe, le laboratoire Chiesi souhaite chaque jour mettre son savoir-faire à la disposition du plus grand nombre.
La transplantation rénale et hépatique est de nos jours un problème de santé publique majeur du fait du nombre insuffisant de greffons disponibles. Il est donc primordial de diminuer les risques de rejets.
Pour répondre à cette problématique, le Laboratoire Chiesi met à disposition son expertise médicale et sa capacité d’innovation au service des patients transplantés. Et c’est donc dans l’optique d’améliorer la qualité de vie de ces patients que le Laboratoire Chiesi a décidé de s’associer à un autre laboratoire pharmaceutique pour mettre en commun leurs connaissances scientifiques et donc offrir une nouvelle alternative thérapeutique aux patients. Ainsi, un partenariat a été créé entre Veloxis Pharmaceuticals et Chiesi afin de mettre à disposition des patients transplantés la technologie MeltDose®.
La greffe d’organe est possible pour différents types d’organes : le rein, le foie, le cœur, les poumons, le pancréas et l’intestin.
De nos jours, les transplantations rénales et hépatiques se font d’humain à humain, on parle d’allogreffe : l’organe est prélevé sur le corps d’une personne vivante ou décédée.
En France, le rein est l’organe le plus greffé. Parmi les 5123 greffes d’organes qui ont eu lieu en France en 2013, 3074 personnes ont bénéficié d’une greffe de rein. (Agence de la biomédecine 2014)
La transplantation rénale s’adresse aux personnes en insuffisance rénale chronique et peut se faire en provenance d’un donneur vivant ou d’un donneur décédé. La transplantation des organes est réglementée en France, c’est l’Agence de la Biomédecine qui encadre cette activité.
La dialyse constitue l’autre traitement de suppléance pour ces personnes en insuffisance rénale chronique. Cependant la dialyse étant un traitement lourd et diminuant la qualité de vie des patients atteints d’insuffisance rénale chronique, l’allogreffe rénale est une technique fréquemment proposée en remplacement de la dialyse.
En 2013 en France, 1241 greffes de foie ont été effectuées, ce qui fait du foie l’organe le plus greffé après le rein.
Une transplantation hépatique peut être proposée à des patients souffrant d’hépatopathies chroniques cholestatiques, de cirrhoses, d’hépatites fulminantes ou de carcinomes hépatocellulaires.
Plus généralement, une transplantation hépatique doit être discutée dans tous les cas d’hépatopathies irréversibles et mortelles.
Contrairement à la transplantation rénale qui ne possède qu’un seul type de transplantation possible, la transplantation hépatique peut se faire de quatre manières différentes en fonction du patient :
- La transplantation orthotopique : le foie du malade est enlevé et remplacé par celui du donneur.
- La transplantation partagée qui permet de greffer deux patients à partir d’un seul foie.
- La transplantation domino, faite dans le cas très particulier d’une maladie appelée « polyneuropathie par amyloïdose familiale »
- La transplantation hétérotopique auxiliaire dans le cas d’une hépatite fulminante permet une greffe partielle ou totale du foie qui permet au foie initial du malade de se régénérer et donc de guérir
Le traitement médicamenteux conséquent à une greffe doit être commencé lors de la transplantation de l’organe et continué tout au long de la vie pour éviter un rejet de l’organe. Le traitement est personnalisé et consiste en une ou plusieurs prises journalières d’immunosuppresseurs. La plupart du temps, c'est une combinaison de plusieurs molécules qui est utilisée. Ce traitement doit être pris à vie car le rejet peut intervenir n'importe quand, même des années après la greffe. Des ajustements ou des modifications de traitement et/ou de doses peuvent être proposés au receveur tout au long de sa vie afin de répondre au mieux à la personnalisation de sa prise en charge.
Référence :
http://www.dondorganes.fr/016-les-chiffres-cles
Agence de biomédecine. Année 2014